Étude de sol
Zones d’intervention pour les expertises : Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme (63).
Les articles de ce site sont la résultante de 25 ans d’expérience en construction et, depuis 2015, de 8 ans d’expertise en assistance des particuliers lors de procédures d’indemnisation de catastrophe naturelle sècheresse ; en tant qu’expert d’assuré et en tant qu’expert de l’Association CAT NAT 63.
Dans cet article, je n’aborde que les maisons sorties du délai de Décennale (soit 10 ans après la construction à date de réception). Pour les autres : voir l’article (en cours d’écriture).
L’étude de sol diagnostic sécheresse
Vous devez obtenir une ÉTUDE DE SOL G5 incluant les solutions réparatoires. Seul le géotechnicien peut faire ces préconisations.
La préconisation des solutions réparatoires est l’apannage des géotechniciens et pas celui des experts d’assurance ni des entreprises « partenaires » des compagnies d’assurance.
Une étude de sol (dite G.0. / Lire G zéro) composée de résultats bruts, sans analyse des résultats, sans les conclusions consécutives aux investigations et sans préconisations est inacceptable.
Les points importants de l’étude de sol / le choix du géotechnicien :
- Le BET géotechnique doit être INDÉPENDANT de tout partenariat avec la compagnie d’assurance, de tout lien avec l’expert d’assurance.
- Vous avez votre mot à dire sur le choix du géotechnicien. L’assureur ne peut pas vous l’imposer.
Les points importants de l’étude de sol / le devis :
- Les investigations doivent être appropriées à votre maison et à votre terrain.
- Pour établir son devis, le géotechnicien doit venir sur place faire une « visite préalable ». C’est une obligation.
- Un devis complet pour une étude de sol pertinente oscille entre 10 et 20 pages.
Les points importants de l’étude de sol / le rapport :
- Les fissures extérieures et les désordres intérieurs doivent être vus et pris en considération par le géotechnicien pour en tirer analyses et conclusions.
- L’étude doit dire si la sècheresse a joué « le rôle DÉTERMINANT » dans l’apparition des fissures et autres désordres.
- L’étude doit préconiser des méthodes réparatoires PÉRENNES.
- N’oubliez jamais de demander le rapport d’étude de sol. Sur simple demande, il doit vous être communiqué.
- Un rapport de sol « bien fait » oscille entre 30 et 50 pages (annexes comprises).
Les points importants de l’étude de sol / le coût et le paiement :
- Une VRAIE étude de sol G5 coûte entre 4 500 et 6 000 € TTC dans le Puy de Dôme (63).
- L’étude de sol est à la charge de l’assureur (Article L 125-4 du Code des Assurances).
- Le devis, le rapport et la facture doivent être à votre nom, même si c’est l’assureur qui paie.
L’étude de sol doit s’accompagner d’une étude structurelle en vue des réparations. Voir l’article (en cours d’écriture).
Il est temps de faire appel à mes services si :
- Vous n’arrivez pas à obtenir une étude de sol (refus de l’expert ou de l’assureur)
- Vous n’arrivez à obtenir une étude de sol G5 avec préconisations du géotechnicien.
- Vous ne savez pas quel BET géotechnique consulter pour être sûr qu’il soit indépendant et compétent
- Vous ne savez pas si l’étude de sol est incomplète ou faite à l’économie
- Vous ne comprenez pas le devis du géotechnicien
- Vous ne savez pas analyser le rapport d’étude de sol
- L’étude de sol conclut que la sécheresse n’est pas le facteur déterminant quel qu’en soit le motif : réseaux fuyards, végétation, pseudo défaut constructif, dilatation des matériaux, etc…
- Les propositions réparatoires vous semblent incomplètes et/ou insuffisantes
- L’assureur (ou son expert) refuse de vous transmettre l’étude de sol
- L’assureur ou son expert vous propose une « mise en observation » (voir ci-dessous)
- Vous souhaitez contester l’étude de sol
La mise en observation : les jauges / les témoins
Voilà bien un « truc » qui ne sert absolument à rien dans un dossier de fissures de sècheresse !
En effet, le sinistre qui se traduit par des fissures et autres désordres a pour cause une catastrophe naturelle (la sécheresse) qui appartient au passé : les arrêtés de catastrophe naturelle paraissent toujours (en moyenne) un an après la période de sècheresse.
À quoi sert donc l’observation du futur ? Dans ce cas, à rien.
Et, pendant ce temps-là : pas d’étude de sol, donc, PAS DE RÉPARATION !
