Les raisons du refus de l'assureur pour des fissures de sécheresse

Zones d’intervention pour les expertises : Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme (63).

Les articles de ce site sont la résultante de 25 ans d’expérience en construction et, depuis 2015, de 8 ans d’expertise en assistance des particuliers lors de procédures d’indemnisation de catastrophe naturelle sècheresse ; en tant qu’expert d’assuré et en tant qu’expert de l’Association CAT NAT 63.

Pour quelles raisons « douteuses » votre assureur peut vous opposer un refus ?

Exemple vécu

J’ai a peu près tout entendu comme « excuses » pour opposer un refus à un assuré…

Au bout de 8 ans d’expertise et quelques 400 dossiers de catastrophe naturelle sécheresse, j’ai à peu près tout entendu comme « excuses » pour opposer un refus à un assuré :

 

    • Les défauts constructifs après plusieurs décennies sans fissure
    • La profondeur de fondation qui n’est pas hors-gel 
    • La dilatation des matériaux
    • Les mouvements de charpente
    • L’absence de joint de dilatation entre deux blocs
    • Le rôle de diaphragme du dallage ou du plancher
    • Le chauffage par le sol
    • Les canalisations fuyardes
    • La végétation et la succion racinaire
    • La fissuration « normale » d’une maison
    • La « fatigue structurelle »
    • Des définitions juridico-techniques en tous genres de la sécheresse
    • Etc… la liste est trop longue !

 

Et si vous habitez une maison ancienne avec des murs ne sont constitués que de pierres…c’est pire !

Dans ce cas particulier, j’ai même lu : « manque de rigidité par absence de chaînage (en acier) ».

Très drôle ! Dans une maison ou les murs ne sont constitués que de pierres…depuis 230 ans !

Il est vrai que le particulier lambda ne sait pas répondre et/ou contredire les explications et raisons « spécieuses » exposées par les experts d’assurance ou les assureurs.

 

Pour ce faire, il faut « un peu de métier ». 

 

En effet, il va falloir opposer soit des arguments techniques, soit la jurisprudence, soit la Loi.

 

Pour contredire un expert… il en faut un autre ! C’est aussi simple que ça.

C’est pour cette raison qu’il vaut mieux être assisté dès la première réunion d’expertise.

Seul un expert d’assuré expérimenté saura vous aider et défendre VOS intérêts.

 

Mais, admettons que vous étiez seul, sans l’assistance d’un expert d’assuré et que l’expert et/ou l’assureur vous ont OPPOSÉ UN REFUS.

 

Deux cas de figure :

Dans les deux cas, il ne faut JAMAIS penser que ce qu’a dit l’expert d’assurance est « parole d’évangile » ! Loin de là ! 

 

Il ne faut pas oublier qu’un expert d’assurance travaille POUR une compagnie (à but lucratif) qui le rémunère, donc, pour la défense des intérêts de cette dernière.

Les Tribunaux sont surchargés de dossiers qui en attestent.

 

Il faut toujours prendre l’avis d’un expert d’assuré expérimenté qui saura vous dire :

Après, il y a aussi des dossiers « compliqués »…

 

Certains dossiers ont un passif qui peut remonter à 20 ans et plus, avec de multiples « rebondissements » au fil des années et des arrêtés de catastrophe naturelle sécheresse, avec des évolutions de fissures et autres désordres, de pseudo réparations qui se sont montrées plus ou moins efficaces, voire totalement inefficaces, etc…

 

Et, en fin de course (soit actuellement), le dernier expert en lisse (avec l’assureur) vous oppose un refus en invoquant l’ANTÉRIORITÉ DES DÉSORDRES.

 

Combien de fois j’ai pu « sauver » des dossiers que beaucoup croyaient « perdus d’avance » ? Des kyrielles ! Certes, je ne fais aucun miracle. Mais, le « secret » c’est qu’il faut prendre le temps de « tout bien analyser » … et c’est là qu’on trouve la faille qui nous permettra de recourir.

 

Évidemment, l’avis d’un avocat spécialiste des dossiers de sécheresse nous sera nécessaire et obligatoire.

 

Et, comme je le dis souvent : « on ne va pas à la bataille sans fourbir ses armes » !

 

Donc, ensemble nous mettrons au point une « stratégie » amiable ou judiciaire.

 

Oui, oui… même en amiable, un avocat peut intervenir et nous l’avons souvent fait.

 

ATTENTION : Pour info et pour « tuer la légende » une procédure judiciaire ne dure JAMAIS 10 ans.

 

C’est la légende qu’entretiennent les compagnies d’assurance et leurs sbires… pour vous dissuader de les attaquer !

 

Et, pour mémoire, « le perdant succombe aux dépens ». En clair, l’argent que vous avancerez pour la procédure vous sera restitué en grande partie. Même si cela vous coûte un peu c’est pas grave car il vaut mieux une petite dépense qu’un grand « rien », comme on dit.

 

Avec le Tribunal de Clermont-Ferrand la moyenne d’un dossier de sècheresse, est de : 

  • 2 à 3 ans entre l’Assignation et la Rapport Final de l’Expert Judiciaire + 
  • 18 mois pour obtenir un Jugement au Fond + 
  • 1 à 2 mois pour « toucher les sous »
  • Total : nous en sommes à peine à 5 ans. Ce qui est le temps moyen d’une procédure amiable.
    Et je sais de quoi je parle au bout de 8 ans avec 400 dossiers dont plus de 100 en judiciaire.

 

Donc, même si votre dossier vous paraît « compliqué » ou « perdu d’avance » (surtout si c’est l’expert d’assurance qui vous l’a dit), n’hésitez pas à m’appeler.

 

Par contre, attention aux délais ! Ne perdez pas de temps !

 

Car si vous laissez passer le délai, nul ne pourra vous aider.

 

Il ne m’est pas possible de vous donner une indication en termes de délais de recours car :

Mais ne pensez jamais que « c’est foutu d’avance » tant qu’un expert d’assuré expérimenté et un avocat spécialiste de ce type de dossiers ne vous l’ont pas dit !